Pour rappel, le 1er article sur le sujet est ici
Le 2ème article est ici
Pour les élèves entrés cette année en seconde, l’année s’annonce plus décisive que jamais. Dès la fin du 1er trimestre, ceux qui optent pour un bac général qu’ils passeront en 2021 devront choisir parmi les nouvelles spécialités créées dans le cadre de la réforme du lycée. En théorie, toutes les combinaisons sont ouvertes comme l’ont précisé deux notes de service du ministère de l’Éducation nationale publiées en septembre. Dans la pratique, cela risque d’être plus compliqué en raison de plusieurs inconnues (voir en fin d'article)
Cette réforme visant à « développer l'autonomie et la créativité des élèves », comme le rappelle l’une des notes, substitue aux sections L, ES et S des cours « à la carte » sous forme de spécialités. Ceux-ci s’ajoutent à un tronc commun de matières (histoire-géographie, éducation morale et civique, langues vivantes, EPS, humanités scientifiques et numériques, français en 1ère et philosophie en terminale).
Les spécialités sont au nombre de douze
- Histoire-géographie-géopolitique-sciences politiques
- Humanités-littérature-philosophie
- Littérature et langues et cultures de l’Antiquité
- Mathématiques
- Physique-chimie
- Sciences de la vie et de la terre
- Sciences économiques et sociales
- Langues, littératures et cultures étrangères
- Numérique-sciences informatiques
- Sciences de l’ingénieur
- Arts
- Biologie-écologie (lycées agricoles uniquement)
Prochaines étapes
Avant le conseil de classe du 1er trimestre (novembre-décembre), les élèves sont supposés choisir 4 enseignements de spécialité parmi les 12 proposés (5 si l’une de ces spécialités n’est pas enseignée dans son lycée).
Le conseil de classe émettra un avis sur ces choix qui seront affinés au cours des mois suivants. À la fin du dernier trimestre de seconde, 3 spécialités seront retenues et une décision définitive sera rendue.
En terminale, une spécialité devra être abandonnée pour n’en conserver que deux qui feront l’objet d’épreuves finales au bac.
Beaucoup d’inconnues
Il reste encore de nombreuses inconnues concernant cette réforme: les programmes de chaque matière ne seront publiés qu’à partir de janvier tout comme les zones géographiques dans lesquelles les spécialités seront réparties. Il faudra encore réfléchir à l’organisation concrète d’un emploi du temps pour des élèves qui étudieraient dans deux lycées, ainsi qu’au financement des études par le Cned (cas où la spécialité choisie n'est pas enseignée dans le lycée de l'élève). Sans compter que l’enseignement supérieur devra, lui aussi, s’adapter à ce nouveau système.
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